La Casbah de papel

Nous sommes vers la mi-mai en Égypte quand quatre hommes s’apprêtent à commettre un vol dans un magasin de la banlieue du Caire. Les malfaiteurs sont armés et masqués.

© Lil Artsy

Avouons-le d’entrée, ce titre n’est pas de nous (et Dieu sait que nous aurions adoré le trouver), mais du journaliste et excellent auteur de polars Antoine Albertini, via son compte Twitter. Nous nous permettons de le lui emprunter car c’est par son intermédiaire que nous arrive cette histoire, via le site Goal.com. Nous sommes vers la mi-mai en Égypte quand quatre hommes s’apprêtent à commettre un vol dans un magasin de la banlieue du Caire. Les malfaiteurs sont armés et masqués. Mais pas très doués. Repérés par la police, une course-poursuite s’engage et ils sont vite rattrapés. Quelle ne fut la surprise des forces de l’ordre quand ils découvrent que les masques qu’ils portent sont à l’effigie de… Mohamed Salah. À la manière de ceux de Dali dans La Casa de papel, ils ont utilisé la figure légendaire du plus grand joueur de football égyptien, international et attaquant vedette de Liverpool, pour cacher leur visage.

Moins performants que leur compatriote, c’est une autre cage qu’ils vont viser, et la seule lucarne qu’ils pourront voir sera la petite fenêtre par laquelle passera la lumière du jour dans leur cellule. Outre les masques de Salah, ils étaient armés de plusieurs revolvers. La police égyptienne s’est empressée de relater les faits et de publier des photos des quatre voyous, les masques du footballeur bien en évidence.

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