En 2019, la police indienne avait retrouvé le corps d’une femme décapitée à la machette dans un temple de la ville de Guwahati. Le corps n’avait toujours pas été identifié.
Quatre ans plus tard, on découvre enfin qu’il s’agit de Shanti Shaw, 64 ans. Grâce à cette information, Diganta Barah, commissaire de police, a rouvert l’enquête et a arrêté cinq hommes à la fin du mois de mars dernier, pour meurtre prémédité. Il s’agirait d’un rituel de sacrifice humain auquel douze personnes ont participé. Les sept autres sont actuellement recherchées. L’un des cinq accusés, Pradeep Pathak, 52 ans, a avoué qu’il avait orchestré ce rituel pour commémorer la mort de son frère. « L’accusé croyait que ce sacrifice apaiserait l’âme du défunt», affirme le commissaire.
En 2022, à New Delhi, un petit garçon de 6 ans est assassiné. Les tueurs expliquent que c’était une offrande à Shiva pour qu’elle leur apporte la richesse. Le Bureau national des archives recense près de 103 cas de sacrifices humains, souvent religieux, entre 2014 et 2021. On remarque que ces affaires arrivent souvent dans des régions reculées d’Inde où les croyances en sorcellerie sont très développées.
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