Pascale Robert-Dard : La plume dans les plaies

Clearstream, Bettencourt, Agnès Leroux, attentats du 13 novembre… Elle a couvert les plus grands procès pour le journal Le Monde. Vingt ans à observer nos contemporains, puissants ou anonymes, au balcon d’un théâtre unique en son genre. Rencontre avec une envoyée très spéciale, qui préfère parler de son expérience plutôt que d’elle-même.

L’histoire démarre par un SMS: « Je ne suis pas très fan à l’idée d’un portrait, mais on va trouver un moyen d’interroger mon travail sans trop parler de moi. » C’est par ce mes­sage que Pascale Robert-Diard nous répond quand on lui propose un rendez-vous pour effectivement tenter de comprendre ce métier de chroniqueuse judi­ciaire à travers son parcours et son regard, à l’occasion de la sortie de son septième livre, et premier roman, La Petite Menteuse (L’Iconoclaste).

Ce jour de septembre, Pascale Robert-Diard rentre de Toulon où elle a couvert un procès loin des projecteurs. « Priscilla M., interpellée en Suisse après une cavale de onze ans avec sa fille, était jugée pour soustraction d’enfant et dénonciation calomnieuse de son ex-époux, qu’elle accusait de viols incestueux. » Des faits, rien que des faits dans le chapô de son article, titré : « Au tribunal de Toulon, l’exposition d’une haine conjugale ». Limpide et direct, c’est la signature Robert-Diard, qui définit son métier comme consistant à raconter la vie ordinaire qui se cache derrière des événements extraordinaires. « C’est ce que j’appelle un bon procès, explique la journaliste, un procès où l’on n’est pas trop nombreux, avec, sur le papier, une histoire banale, et puis il y a un moment … »

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