Skype m’a tué

La mort, c’est simple comme un coup de fil… ou une connexion Skype.

Cela pourrait prêter à sourire, mais malheureusement pour Maud Steenbeeck et ses proches, c’est ce qui est arrivé. Un meurtre suivi en direct, par écran interposé. Alors que la sexagénaire discutait avec des membres de sa famille aux Pays-Bas depuis sa maison de Melbourne, ces derniers voient passer furtivement un homme derrière elle. Surpris, puis horrifiés quand la conversation s’arrête brusquement, ils appellent son fils, qui habite tout près et qui se précipite chez elle. Des voisins, qui ont entendu Maud hurler : « sortez de ma maison, laissez-moi tranquille ! », préviennent la police. Quand son fils arrive, il est trop tard. Il la trouve morte. Mais le tueur est encore dans les murs. N’écoutant que son courage, il l’attrape, le neutralise et le traîne dehors pour attendre l’arrivée des policiers, qui ne tardent pas à se présenter. Visiblement perturbé, le jeune homme de 28 ans n’a pas de mobile, il semble s’être introduit chez Maud dans le but de la tuer, sans raison apparente. Des témoins affirment l’avoir vu grimper aux arbres et se cacher dans la rue avant de commettre l’irréparable. D’autres disent l’avoir entendu divaguer à propos de Dieu. Il a été hospitalisé après son arrestation en attendant la suite de l’enquête et les résultats des expertises psychiatriques.

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